Il n’est pas aisé de relire un texte que l’on a soi-même écrit…il y a plus de 43 années! cette relecture était une épreuve. Avant même de relire la première ligne, la tentation était grande de tout mettre au panier. Mais, au fur et à mesure des pages, je me suis pris au jeu. Et c’est ainsi que j’ai volontairement laissé des maladresses de style, voire des développements parfois trop longs et un peu trop universitaires, à mon goût. Néanmoins, à certains moments, n’y tenant plus, j’ai quand même tranché dans le vif en supprimant tel ou tel court passage, ou en changeant tel ou tel mot. Bien entendu, s’il fallait le refaire, je n’écrirais plus ce travail de la même manière aujourd’hui. En revanche, je ferais toujours mienne cette pensée de Baudelaire que je cite dans les dernières lignes de la conclusion: “ La soif insatiable de tout ce qui est au-delà, et que révèle la vie, est la preuve la plus vivante de notre immortalité. C’est à la fois par la poésie et à travers la poésie, par et à travers la musique, que l’âme entrevoit les splendeurs situées derrière le tombeau “. G.P
Pdf: cliquer sur l’image