Il y a un siècle, la femme n’occupait nullement la place qu’elle a de nos jours.
Ce qui explique le peu de crédit que l’on accordait à Viola Smith qui apparaissait comme une musicienne « batteuse » dont la prestation était plutôt considérée « curieuse et amusée », sans prendre en considération, de surcroît, la position même du corps très peu « féminine » à l’instrument.
Bien que n’apportant rien de nouveau sur le plan stylistique – car prenant pour modèle sur les grandes stars de la batterie de l’époque – et tout en présentant des failles sur le plan technique de l’instrument, la fougue et l’enthousiasme de Viola Smith auraient dû être amplement remarqués.
Justice lui est aujourd’hui rendue.
G.P